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Nous atteignons Ushuaia en début de soirée, après un crochet forcé au Chili (4 nouveaux tampons sur les passeports) et un passage en ferry dans le détroit de Magellan.
Nous faisons la connaissance de deux paloises, Jessica et Aurélie, auto-proclamées "La Goulude" (la Gloutonne) et "La Kiraule" (la Lente). Nous passerons les deux jours avec elles.
Le bus nous dépose sur le petit port, à l'entrée du Canal de Beagle. La ville est plus anarchique que ce que nous imaginions ; le cadre exceptionnel a fait les frais de l'urbanisation incontrolée... Mais tout cela ne suffit pas à gâcher notre excitation tant les noms croisés un peu partout sont mythiques : Terre de Feu, Cap Horn, Antarctique...
Le matin, nous partons explorer la ville en commençant par le bord de mer. Peut-être est-ce notre imagination, mais nous trouvons à l'endroit un vrai parfum de bout du monde.
Nous visitons l'ancien pénitencier, reconverti en musée. L'une des ailes du bâtiment a été préservée dans son état d'origine : ça fait froid dans le dos.
Le reste du pénitencier à été transformé (incluant l'ajout astucieux d'un système de chauffage) et abrite des "œuvres" permanentes ou temporaires de qualité inégale.
Nous poursuivons par la rue principale qui exploite à fond le statut de ville du but du monde d'Ushaia :
En milieu d'après-midi, nous signons pour l'inévitable visite du Canal de Beagle et de sa faune marine : cormorans, otarie, lions de mer...
Nous atteignons le point le plus septentrional de notre voyage ! Nous n'avons plus qu'à faire demi-tour...
Nous fêtons l'anniversaire d'Agathe le soir même : nous partageons une bouteille de champagne avec la Kiraule et la Goudule, puis terminons la soirée à deux dans un restaurant de crabe royal.
Le lendemain, nous partons en excursion dans le Parc National de la Terre de Feu. Nous arrivons enfin au bout de l'interminable Route Nationale 3, dont nous avons vu défiler les kilomètres depuis Buenos Aires !
Ce parc, dont nous n'attendions rien, nous plaît beaucoup : la randonnée longe l'océan en offrant de jolis points de vue et l'observation de quelques animaux, dont un renard.
Le parcours s'achève dans la "castoreria" ainsi nommée en raison des petits rongeurs qui s'y multiplient. Quelques années plus tôt, 25 couples de castors ont été introduits dans le parc. Ils sont aujourd'hui des centaines et constituent une menace écologique que les gérants du parc n'arrivent plus à contrôler.
Le soir, nous terminons notre séjour en beauté par un "barbecue-vin rouge" avec Aurélie et Jessica.
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Clinckx Francis Arlette Nous avons vu il y à bientôt deux ans les mêmes paysages et la même faune. Profitez en bien. Bisous.