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La nuit dans le train est un cauchemar. Pour une sombre histoire de liste d'attente, nous passons la nuit à deux sur une petite banquette, près du couloir.
Nous arrivons à Bombay à 5h du matin. Après la tranquillité relative de l'Inde du Sud, notre séjour devrait se "muscler" un peu.
L'objectif est de trouver une chambre décente rapidement et de boucler notre nuit.
C'est un peu la galère pour trouver une guest house à cette heure. Nous atterrissons dans le quartier musulman, non loin du bord de mer.
Après quelques heures de repos, nous commençons la visite de Bombay par un petit dej dans l'hôtel Taj Mahal, le célèbre palace de la ville.
Le portefeuille léger, nous enchaînons avec "Gateway of India" et une visite des monuments coloniaux du quartier : université, musée, administrations... Superbe, malgré la pollution.
Nous passons l'après-midi dans le centre à nous perdre dans les marchés locaux, autour de la gare.
En fin de journée, nous ne résistons pas à l'appel du Mac Do. Pas de bœuf ni de porc, bien sûr, mais des sandwichs adaptés aux goûts locaux. Et surtout : la présence réconfortante de Ronald.
Nous enchaînons par un ciné avec "Inkaar", le block-buster Bollywood du moment. Le film est en hindi non sous-titré mais nous comptons sur la réaction du public dans la salle pour maintenir notre intérêt.
En attendant l'ouverture de la séance, nous nous faisons aborder par deux Indiens qui s'enquièrent des infos habituelles : noms, nationalité, occupation, situation conjugale... L'un d'entre eux, à la forte haleine d'alcool, décide de nous attendre devant le cinéma, pour poursuivre la soirée avec nous et sans doute récolter quelques verres à l'oeil. Il va falloir jouer serré pour échapper à l'indésirable.
Quelques secondes avant le début du film, le drapeau indien est projeté sur l'écran. Les spectateurs se lèvent et entonnent à l'unisson l'hymne national. Le gardien de salle nous engage à nous joindre à la cantonade.
Le film est une histoire d'amour à l'eau de rose entre Rahul, un businessman indien, et une jeune fille d'un milieu différent.Les lèvres se frôlent mais ne se touchent pas.
L'intrigue se complexifie au bout d'une demi-heure, avec l'entrée en scène d'une sulfureuse occidentale répondant au nom de "Pamela". C'est le moment que nous choisissons pour quitter la salle.
Nous nous faufilons entre deux piliers pour échapper à la vigilance du pot de colle, qui n'avait pas anticipé un départ prématuré de notre part. On a un sourire en l'imaginant nous chercher parmi les spectateurs, en fin de séance.
Nous nous levons à l'aube pour aller voir l'emblématique mosquée de la ville, qu'on rejoint en longeant une jetée envahie par les mendiants.
Comme souvent en Inde, des montagnes de détritus s'accumulent sur le front de mer.
Plus loin, nous nous arrêtons à hauteur du Dhobi Ghat, la plus grande lessiverie manuelle du monde. En raison de l'effort physique à fournir, 100% des employés sont des hommes.
Nous poursuivons avec la visite du musée Ghandi, où nous passons plusieurs heures.
Avant de partir vers le Rajasthan, nous prenons au "Pain Quotidien" un vrai repas français (vin inclus !).
Nous trainons un moment devant la gare routière, près du "Café Coffee Day" et son slogan percutant : "Manger. Boire. Discuter. Roter. Tout peut arriver autour d'un café."
L'installation dans le bus de nuit est une bonne surprise : propreté impeccable, couchettes spacieuses, écran de télé intégré... Enfin la prestation parfaite ? Le vice caché n'apparaît qu'au démarrage du véhicule, lorsque les hauts-parleurs se mettent à cracher une musique hindi avec 200 décibels de trop.
Nous arrivons à Udaipur en tout début de matinée.
- comments
Larmo winch Makay Apres le brésil me dit pas que les décibels te font peur......ta chevelure blonde façon "charming" dans Schrek te va a ravir ! J'attends avec délice les commentaires d'Agathe sur la suite .....
COMBOURIEU ...C'estpeut-êtrepasler^ve mais ça yressemble !!!
Gloubiboulga Afin de me mettre sur un pied d'égalité avec vous, je rédige ce commentaire avec une musique hindi. Les monuments font so british style victorien quand même. J'ai votre subterfuge destiné à éviter l'individu même si pour cela vous avez dû faire une douloureuse croix sur le dénouement final du film (je remarque que les réalisateurs ont une imagination débordante pour choisir Pamela comme nom occidental ...) Mon calvaire prend fin avec cette dernière phrase, je coupe la musique. Il va me falloir 2 jours pour m'en remettre
Gloubiboulga J'espère qu'ils n'utilisent pas de pinces à linge parce qu'ils sont pas couchés ...