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Nos guides décrivent Battam Bang comme "le bastion de l'architecture française la mieux préservée au Cambodge". Nous nous y arrêtons une journée afin d'admirer les bâtiments coloniaux en bordure de rivière :
Le centre-ville est minuscule ; nous en faisons le tour en vélo en quelques dizaines de minutes.
En nous éloignant du coeur historique, nous parvenons à une ancienne usine Pepsi, désaffectée.. Le bâtiment donne l'impression d'avoir été abandonné précipitamment : on trouve même les archives comptables et les fournitures de bureau en fouillant un peu dans les placards.
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons quelques minutes au siège d'une ONG formant les enfants du quartier aux arts du cirque. Nous avons raté de peu le spectacle hebdomadaire et devons nous contenter d'une séance d'entraînement.
Nous quittons Battam Bang le lendemain pour Pursat, plus au sud, où nous découvrons un moyen de transport inédit : le "Bamboo Train"...
La région est truffée de chemins de fers hérités de la colonisation française, parfaitement opérationnels à un détail près : la voie ferroviaire n'a pas été doublée ! En d'autres termes, deux trains ne peuvent se croiser sur un segment reliant deux stations sans se percuter
Pour exploiter convenablement leur réseau, les Khmers utilisent donc les "bamboo trains" : des palettes de bambou posés sur deux essieux, activées par un petit moteur. En cas de "rencontre" sur les rails, il suffit de démonter l'un des deux convois puis de le réinstaller après avoir cédé le passage !
La règle est simple : le convoi le moins chargé est celui qui doit être démantelé.
Nous faisons un tour d'une dizaine de minutes sur l'un de ces "bamboo trains", qui peuvent atteindre une vitesse surprenante à quelques centimètres du sol. Très fun !
Après Pursat, nous nous rendons à Kompong Luong, un village lacustre à l'écart du circuit touristique classique.
L'embarcadère se trouve dans un hameau d'une pauvreté extrême :
Sur le lac, le village a un charme fou. Les maisons sont montées sur pilotis ; il est impossible de se déplacer sans embarcation.
Comme dans un village classique, nous passons devant le poste de police, l'épicerie, le bazar, et même une petite église.
On doit arriver à l'heure de la sieste... La plupart des autochtones sont dans leur hamac
Nous quittons la région pour rejoindre Phnom Penh. Nous n'y faisons qu'une courte escale (nous y reviendrons dans quelques jours) avant de prendre un bus à destination des plages du sud-est.
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