Sur le pont dès 8h, c'est sans difficulté que nous avons donc rejoint l'aéroport de Bangkok sur le coup des 10h45. Décidément, quel aéroport ! Il est vraiment impressionnant de modernité à tel point qu'on ne se méfie pas... Erreur ! A l'arrivée à l'aéroport de Phnom Penh, j'ai vite constaté que mon sac à dos avait été complètement vidé puis rempli de nouveau. En arrivant à l'hôtel, papa s'est rendu compte que son tout nouvel appareil photo avait bel et bien disparu... Agacement. Quant à moi, et bien je déplore la perte de mon couteau Suisse... C'était un cadeau de l'EBU à Genève et je suis plutôt du genre sentimentale donc j'ai un peu les boules... Mais je me console en me disant que de toute façon, je n'aurais pas pu le prendre en cabine donc... Malesh ! (mon mot arabe préféré qui en gros veut dire "ha c'est con la vie hein ? Les boules hein ?" ou encore "c'est comme ça !"). Mais retournons à la chronologie.

L'avion se pose. Le capitaine nous annonce 34 degrés... Mmhhhh :-) arrivés dans l'enceinte de l'aéroport, on fait la queue pour les visas. Ça a l'air assez désorganisé mais finalement ça va assez vite. A noter quand même qu'ils sont 6 en rang d'oignons, un pour vérifier le passeport, un pour trouver une page libre, deux pour coller le Visa, un pour écrire nom/prénom/numéro de passeport, un pour lui mettre un coup de tampon et enfin un pour nous appeler pour nous rendre notre passeport. A 20 USD par personne, je pense que les frais de personnel sont largement remboursés. On récupère les bagages et on se prend un touk-touk et là commence la phrase que je vais entendre le plus sans doute pendant tout le séjour de papa avec moi au Cambodge : "ça, ça existait pas avant"... Hehehe. Je lui fais perfidement remarquer qu'il risque de très très souvent prononcer cette phrase...

Je l'observe... En bon macho/savoyard/petit fils de paysan, il laisse peu paraitre. Du coup, je ne sais pas s'il est ému ou pas. Je lui demande, il me répond que oui... On indique au chauffeur qu'on souhaite aller au Raffles. Au final, on n'avait pas réservé, espérant pouvoir négocier un tarif plus avantageux. 235 USD la nuit, quand on sait que 95% des hôtels ici sont à moins de 50 USD la nuit, ça fait cher quand même... Le touk-touk nous y dépose. L'hôtel est vraiment sublime. C'est quand même autre chose un vieil hôtel (1929) rénové et un hôtel tout neuf... Pas le même charme du tout, faut bien avouer. Mais on décide d'être raisonnable et on se contente de boire un coup (papa va beaucoup mieux et commande un whisky...) et de surfer le web pour un hôtel au bord de la rivière. On arrête notre choix sur le Paddy Irish Sports Bar and Hotel. Les deux nuits pour USD 72 :-) - encore une fois, ceux qui connaissent papa sauront que le nom de l'hôtel lui a beaucoup plus :-)))

A peine nos affaires posées, on est partis se promener sur la "Croisette"... Après mention de tout ce qui n'existait pas avant (hahahaha !), papa a déclaré qu'ils avaient vraiment fait une ville très jolie. Et je suis d'accord... En outre, je trouve les cambodgiens super joyeux, adorables et vraiment proactifs dans le dialogue, drôles... Bref, je suis séduite. Bien plus qu'avec les thaïlandais, en tout cas pour le moment. Je ne sens pas cette distance que les thaïlandais peuvent mettre... Mais bon, ce n'est qu'une première impression... A affiner.

Un petit diner fort sympathique avec un Lak Lok (boeuf mariné sauté, accompagné de riz et d'un oeuf au plat) et un Amok au poisson (il faut absolument que je trouve la recette, c'est une tuerie). Qui a dit qu'on bouffait mal au Cambodge ? On a également fait un petit tour au marché, avec pléthore de viande, de poisson, de crustacés, d'herbes, de fruits et légumes incroyables (les mangoustans en dessert... Poulalalala)... Bref, les odeurs, la cohue, les sourires, les gens assis sur leurs talons, les motos, un régal !

Vivement demain ! Au lit !

Love !

Nadege