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Le réveil est brutal : le gérant de la guesthouse n'a pas pris en compte notre demande de réveil à 3h du matin et c'est à grands coups de poings sur la porte qu'on nous sort du lit, à 3h40, alors que le bus de collecte touristique nous attend déjà au pied de l'hôtel. Nous n'oublions rien dans la précipitation, mais nous entamons la journée avec un belle image de « boulets » auprès des autres trekkeurs.
Sept heures plus tard, nous arrivons au fameux « Cruz del Condor », le point idéal pour observer le vol du rapace. Nous sommes un peu déçu au premier abord : le seul oiseau présent est petit, semble un peu vieillissant et ne semble pas décider à s'envoler.
Heureusement, après une attente d'une demi-heure, un groupe de quatre condors dans la force de l'âge se met à tournoyer au-dessus de nos têtes, et nous les mitraillons sans retenue ! L'un d'entre eux, à l'envergure impressionnante, s'aventure au plus près du groupe pour notre plus grand bonheur.
Quelques minutes plus tard, nous entamons le trek du « Canyon de Colca » pour descendre dans le second plus profond canyon du monde, sur fond de paysages andins. Les condors n'hésitent pas à se montrer.
Après des heures de marche, nous atteignons à la tombée de la nuit l'une des deux auberges à disposition. Nous passons la soirée avec Magali et Thomas, un couple de Belges rencontrés à Nazca, en essayant d'ignorer les nuages de moustiques autour de nous.
Le lendemain, le parcours consiste en une longue montée qui doit nous ramener à notre point de départ. Nous partons aux aurores pour nous épargner une marche au soleil, et entamons l'ascension.
Nous sommes régulièrement doublés par des touristes confortablement installés à dos de mules ; nous regardons passer ces tricheurs avec mépris. Nous arrivons finalement au sommet en milieu de matinée, plus tôt que prévu. Le reste de la journée est reposant : le bus touristique nous ramène à Arequipa avec quelques arrêts-photos imposés.
De retour à l´hotel, juste avant le départ, impossible de retrouver les billets de bus pourtant achetés cinq minutes auparavant. Les sacs sont vidés, les vêtements retournés, les poubelles fouillées, avec le support mi-amusé mi-compatissant de tout le staff de l'hôtel. Au bout d'une demi-heure, le patron de l'auberge se décide à appeler la compagnie de transport en question, lorsque Nico retrouve finalement les tickets dans sa poche.
Puis nous retrouvons Duncan qui prend le même bus de nuit que nous et partageons avec lui le taxi menant à la gare routière : direction Cuzco !
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Lorraine Nicolas reste fidèle à lui même à ce que je vois !
Marie Marcaillou WAaaouu