Istanbul, jour 1

Au réveil, je sors sur le balcon pour admirer l'entrée au port d'Istanbul au soleil levant. Quelle vue ! Les mosquées avec leurs minarets, les bateaux sur le Bosphore. J'ai vraiment le sentiment d'être dans un autre monde. Nous avons une journée chargée au programme...

Nous avons pris un tour guidé qui nous fera voir les grands monuments de la vieille ville.

Mais, pour commencer, notre bus traverse le Bosphore et nous nous retrouvons en Asie (Istanbul est assise sur deux continents). Nous faisons une halte du côté asiatique. Essayer de demander les toilettes à des Turques qui ne parlent que le Turc et je me sens vraiment loin de la maison...

Retour dans la vieille ville et visite de la cathédrale/mosquée/musée Ste-sophie. Son plus grand charme, à mes yeux : ENFIN DES TOILETTES !

On enchaîne avec une visite du Palais de Topkapi : les bijoux et trésors, les reliques et même le bâton de Moïse (le vrai, certifié).

Un repas léger au Palais et on se dirige vers le Grand Bazar... Toute une expérience !! Les vendeurs de cuirs, d'épices et de pashminas sont partout et sont très insistants. Julie est au paradis, Pierre se sent plus près de l'enfer.

On finit par sortir de ce bazar et on visite ensuite la grande Mosquée Bleue (Sultanahmet). Comme nous ne sommes pas musulmans, nous ne sommes pas forcés de nous laver les pieds, (seulement de nous couvrir et de nous déchausser). À l'intérieur, l'odeur de petits pieds nous assaille. Je comptends maintenant pourquoi les musulmans se les lavent, ce devrait être obligatoire pour tous.

Petite parenthèse : depuis l'heure du midi, les membres du groupe (nous compris) éternuent sans arrêt pendant plusieurs heures. Nous apprendrons plus tard qu'il y a eu des manifestations et que les policiers ont utilisé des gaz.

Nous sommes rentrés au bateau pendant que les manifestations se sont poursuivies une bonne partie de la nuit. Nous avons soupé sur le pont arrière au son des sirènes de police et d'ambulance.

En principe, les manifestations visaient à empêcher un développement immobilier dans le parc Taksim, mais la vraie raison est la colère générale envers le gouvernement en place. Ils appellent ça le printemps Turc, ça nous rappelle quelque chose...