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Et oui les enfants. s*** happens. And it happened to me... Heureusement, tout va très très bien maintenant, vous n'avez aucun souci à vous faire désormais. Je vais simplement retarder mon retour en France pour ne prendre aucun risque.
Le Giamani est arrivé à quai vers 15:30 LE 6 novembre. Tout allait très bien. Mon téléphone sonne : c'était maman qui venait aux nouvelles. J'étais extatique, le sourire aux lèvres. Envie de repartir plonger le plus vite possible, envie d'avoir un bateau et d'organiser des safaris moi aussi. Vous n'imaginez pas comme c'est merveilleux... J'etais sur un petit nuage.
On monte tous dans le minivan car il s'agit maintenant de nous déposer dans nos hôtels respectifs. On dépose en premier - ouf - le "russo di merda, vaffanculo". Nos potes italiens (deux médecins) enseignaient à notre pote singapourien comment insulter ce débile russe qui a fait la croisière avec nous et que nous avions tous envie de taper tellement il était débile et con et antipathique. Celine et moi avons décrété qu'il s'agissait d'un phacochère croisé avec un dindon. Ça lui allait très bien.
On est tous en train de rigoler comme des débiles dans le minivan en répétant avec l'accent italien "russo di merda, vaffanculo" quand je sens une petite douleur sous le bras, le long de mon côté droit, à côté du sein. Je touche et c'est un peu chaud et légèrement enflé. Je me demande comment je me suis encore fait ça (j'arrête pas de me faire des petits bobos en sachant rarement comment j'ai fait mon compte...). Je m'en plains un peu, demande à Celine de regarder mais elle ne voit rien de particulier donc je retourne à ma pratique de l'italien...
Cinq minutes plus tard, ça me fait légèrement plus mal. Je touche, ça chauffe davantage et je sens que ça enfle car j'ai du mal a reposer mon bras le long du corps sans le sentir. Ça fait un peu l'effet d'une piqure d'araignée. Je peste, je me plains à haute voix. Celine me dit d'en parler aux italiens qui me disent que je me suis sans doute fait un peu mal avec mon sac à dos. Rien de bien méchant.
Dans les minutes qui suivent, ça empire. Là, ça me gêne vraiment et c'est chiant (putain fait chier ! :-))). Mais bon. Que faire ? Les italiens sont descendus dans leur hôtel, il me reste un autre médecin dans le minivan et je lui pose la question juste avant qu'il sorte du minivan aussi pour aller dans son hôtel. Pour lui, peut-être effectivement une piqûre d'insecte, prendre un ibuprofene en arrivant à mon hôtel, un peu de froid dessus et tout devrait rentrer dans l'ordre.
Arrivée à l'hôtel, j'explique à Celine que malheureusement, je ne peux pas porter mon sac à dos jusqu'à la chambre car cela me fait trop mal. Et mon bras est du coup assez faible. Pas de souci, on trouve des gens pour nous aider et hop, on arrive dans la chambre. Là, Celine me dit "hop, à poil, sur le lit, voilà une bouteille froide, tu la colles dessus, voilà un ibuprofene, tu le prends et hop !". Je m'exécute. Je m'allonge, la bouteille collée à moi et j'attends. Celine met la télé et sort trois conneries. On rigole.
Environ cinq minutes plus tard, j'ai désormais à chaque inspiration, des sensations de piqûres d'ortie sur toute la poitrine. Là, je comprends que j'ai un problème. Piqûre d'un méchant insecte que je n'aurais pas senti ? Allergie aux méduses qui m'ont piquées dans ma dernière plongée ? Ou... Accident de décompression. J'y pense, clairement. Merci Monsieur le hasard qui n'existe pas et qui, du coup, m'a fait passé mon rescue diver le mois précédent, et donc réviser les symptômes du DCS (Decompression Sickness)...
Je me tourne vers Celine et lui dit que ça ne va pas du tout, que j'ai un souci et qu'il faut que je vois un médecin qui connait la plongée sous-marine, rapidement. Et là, Celine est parfaite. Alors qu'elle se chie dessus soudainement (elle me l'avouera plus tard), elle garde un calme, mais un calme apparent incroyable, une zenitude parfaite. Je lui dis d'appeler Johann, le type avec qui on a booké les safaris. Il nous met directement en contact avec Patrick, un allemand extraordinaire, qui est en charge du caisson hyperbare de Phuket et qui, à partir de là, prendra tout en main. Direction l'hôpital international de Phuket. Il est 18h.
Pendant le trajet en taxi, Celine et moi sommes archi calmes. Moi en vrai, elle en apparence. Ce qui se passe chez moi est extrêmement étrange : une séparation s'est faite entre mon cerveau et mon corps, mes émotions sont inexistantes. Je regarde mes symptômes ultra froidement et fais fonctionner mon cerveau. Pas de panique, pas de speed, pas de peur. Je constate que j'ai désormais une belle tache bien rouge au niveau du sternum. Celine m'avouera plus tard qu'elle était morte de trouille quand elle l'a vue. Je n'ai rien senti de tel chez elle. Elle me faisait des petites blagues, chantonnait. Parfaite je vous dis. Je sens que je perds un peu de force dans les bras. C'est très léger, mais c'est là.
Arrivées à l'hôpital, vers 18h30, Patrick nous trouve immédiatement. Il est avec Joe, un américain qui bosse avec lui, tous deux adorables, calmes, souriants, zen. En quelques minutes je suis inscrite. Encore cinq minutes et une femme médecin thaï arrive, elle est spécialisée en plongée et accidents de décompression. En quelques minutes encore le diagnostic est là et sans l'ombre d'un doute : je fais un DCS, au niveau du système lymphatique et donc, c'est assez bénin mais nécessite tout de même du caisson. A ce moment là, des taches rouges inégales sont apparues un peu partout au niveau de la poitrine, des deux côtés de mon buste.
A 21h, je rentre en caisson avec un autre jeune fille, québécoise, qui est débutante en plongée (10 plongées à son actif) et qui, à ma grande fureur, s'est vue proposer un safari dans les similan pour passer son advanced open water. Je vais vous expliquer ma fureur dans un instant mais d'abord je vous explique le DCS pour les non plongeurs... Attention, concentration :-)
Vous savez tous, je pense, ce qu'est la pression de l'air, la pression atmosphérique. On dit, par convention, et pour déterminer justement une unité de mesure, que l'air, à altitude 0, est à 1 bar. L'air, contrairement à l'homme, est très sensible à la pression. Nous on s'adapte. Quand l'avion décolle, on équilibre nos oreilles qui nous font mal : on équilibre la pression intérieure de notre corps avec la pression extérieure. On fait pareil quand on descend sous l'eau sinon ça fait mal :-) autrement, la pression, aux niveaux que l'on expérimente, en tant qu'être humain, ne nous comprime pas le corps et les organes. Par contre l'air change de volume avec la pression. Si celle ci augmente, l'air prend moins de place, il se comprime (d'où l'air comprimé...). Si elle diminue, il prend plus de place...
En plongée sous-marine, on descend avec des bouteilles remplies d'air comprimé. Dès que l'on descend de dix mètres, la pression augmente d'un bar. À 0 mètre, on est donc à 1 bar, à 10 mètres à 2 bars, 20 mètres 3 bars, etc. Plus cette pression augmente, plus l'air que l'on respire est petit en volume, à quantité d'air égale. C'est pour cela que l'on consomme trois fois plus d'air à 20 mètres qu'en surface : l'air est trois fois moins volumineux, or, notre capacité pulmonaire reste inchangée. Donc nous respirons trois fois plus d'air à 20 mètres qu'en surface. Et notre bouteille se vide donc plus vite.
Quand on descend, en plongée, pas de souci. On peut descendre aussi vite que l'on veut, à condition de bien équilibrer la pression au niveau des oreilles, très régulièrement. Mais si ce n'est pas un souci, on peut tomber comme une pierre jusqu'à la profondeur souhaitée, cela n'a aucune importance puisque l'air que l'on respire ne fait qu'être de moins en moins volumineux.
Quand on remonte, en revanche, ce n'est plus la même histoire. La pire chose que l'on puisse faire en plongée est de paniquer et de se précipiter vers la surface. C'est de cette manière que l'on peut facilement se détruire les poumons : en effet, en remontant, l'air reprend petit à petit sa taille normale. Si l'on n'a pas expiré entre temps, l'air est dans les poumons ainsi que dans le sang et les autres organes et grossit. Les poumons explosent et on meurt (pire des cas)...
C'est pour cela que l'on fait, dans certains cas, des paliers de décompression : pour des plongées profondes et/ou très longues, il s'agit de s'arrêter à différentes profondeurs pendant des périodes déterminées (qui se calculent) afin d'être sûrs que les gaz inspirés soient éliminés au fur et à mesure et notamment l'azote.
L'azote qui est dans l'air est un peu plus pénible que l'oxygène : il est sensible à la pression bien davantage que l'oxygène et a tendance à se loger dans les tissus corporels plus la pression augmente. Il met bien plus longtemps à s'éliminer que l'oxygène. C'est pour cela que, même si l'on ne fait pas de plongée nécessitant des paliers (le type de plongée que je fais ne nécessite jamais de palier, c'est le principe des plongées récréatives de 90% des plongeurs de ce monde...), on fait tout de meme un "safety stop" à 5 mètres pendant 3 minutes, sans bouger, en respirant normalement, afin d'éliminer les bulles d'azote problématiques et d'éviter de remonter à la surface avec une bulle d'azote qui grossit et qui est logée là où elle ne devrait pas.
C'est ce qui m'est arrivé. Bien heureusement pour moi, elle s'est logée dans des zones de gras et pas dans le cerveau, ni dans l'épine dorsale... Dans ces cas là, on peut faire un AVC ou finir tetra, hemi ou paraplégique... En ce qui me concerne, n'ayant fait aucune bêtise, aucune remontée rapide, toujours mes stop à 5 mètres et des plongées typiques "multilevel" (profondes au début puis remontant tranquillement pour finir peu profond, progressivement), c'est la "faute à pas de chance" avec tout de même cette phrase qui tue : "l'azote aime se loger dans les tissus adipeux". Reformulons : Nadege, c'est quand que tu maigris bordel ??? En gros, j'ai fait un DCS car j'ai beaucoup plongé en 6 jours (17 plongées) et que je suis trop grosse... C'est pas un autre joli wake up call ça encore ? Hein ? Après la jungle laotienne, la plongée sous marine. Et bim ! Je suis donc au régime + sport dès maintenant et surtout à mon retour en France (après un bon plateau de fromages et du pain et du bon pinard quand même... Ainsi qu'un saucisson !). Qu'on se le dise.
Il faut savoir aussi que les plongées profondes et/ou à répétition augmentent les risques de capturer des bulles d'azote dans les tissus. C'est pour cela que les plongeurs professionnels essayent de rester au sec un jour de temps en temps et que d'une manière générale, on essaye de séparer deux plongées d'un "temps de surface" le plus long possible. D'où le commentaire de mon père au post précédent... Et aussi ce que dit papa Charly : il n'existe pas de tables pour plus de deux plongées par jour. Le reste n'est que théorie... Cependant, il faut tout de même noter que 1) les plongées que faisait mon père étaient autrement plus profondes (40-60 mètres) où le risque de DCS est nettement plus élevé ainsi que le risque de narcose (ivresse des profondeurs). En outre, les équipements que nous avons aujourd'hui (ordinateur de plongée, quoi qu'on en dise sont rudement pratiques et calculent tout pour nous ainsi que nos vestes dites "stab" que l'on remplit d'un peu d'air pour rendre les plongées plus confortables en terme de flottabilité et qui permettent de moins avoir à jouer avec ses poumons pour gérer sa plongée...) nous permettent de plonger avec davantage de sécurité. Cela dit, j'admets que quatre plongées par jour me semble beaucoup aussi et que désormais, je me limiterai à un maximum de trois... Et maximum une heure si c'est trois. Si je n'en fais que deux, alors je pourrai pousser sur du 80 minutes :-))))) cela dit, signalons tout de même que Celine a fait plus de plongées que moi (j'en ai abandonné deux en cours de route, problèmes d'oreille, et pour deux autres, je ne suis carrément pas entrée dans l'eau, problèmes de bidon :-()
Alors maintenant, pourquoi suis-je furax qu'une bibounette qui a 10 plongées au compteur et juste un open water dans les pattes se fasse propulser en safari dans les similans ? Quand on a un open water, on a le droit de descendre à 18m seulement. Quand on a un open water et 10 plongées, on est débutant. On n'a pas les bons réflexes, notre flottabilité neutre (c'est à dire cette sensation de voler sous l'eau, où on ne coule pas et on ne remonte pas, sans palmer, sans bouger les bras, complètement immobile) est hésitante voire inexistante, on n'est sans doute pas lestée comme il faut, on se fatigue vite, on consomme beaucoup d'air, on ne réalise pas les profondeurs et les différences de profondeurs... Bref, on est peu, voire bien à la rue. Celine ne m'en voudra pas de dire ici qu'elle était bien à la rue elle aussi au début du safari. Elle est pourtant advanced open water mais avait elle aussi 10 plongées dont la dernière remontait à un an en arrière...
Les similans ne sont que des sites qui sont à minimum 45 mètres de fond, souvent avec du courant et 90% des plongées sont des dérivantes (on ne revient pas au bateau, c'est le bateau qui vient nous récupérer, là où on a dérivé...). Ce n'est donc pas forcément simple pour un débutant de gérer seul (et même accompagné) ce genre de plongée. D'ailleurs Celine m'a remercié douze fois pour le coaching en terme de lest, de flottabilité, de gestion de l'équipement, de l'air, etc... Elle aurait pu, je pense, avoir des soucis si elle avait plongé avec quelqu'un qui se foutait complètement d'elle et de son bien-être sous-marin... Donc, bref, tout ça pour dire que je trouve parfaitement insupportable que l'on encourage une plongeuse seule, débutante à venir passer un niveau dans les similans. Je lui ai expliqué le fond de ma pensée plusieurs fois dans le caisson et je ne serais pas surprise si sa DCS à elle était due à une remontée trop rapide... car mal ou pas gérée par son moniteur.
Entre temps, j'étais sous 100% oxygène dans une des chambres de l'hôpital en attendant que Marie, la québécoise, arrive au centre. Super Celine est partie nous chercher à manger à l'hypermarché Casino (Big C, présent aussi au Vietnam) et me ramène... Des sushis ! Miam miam... Puis il est temps de rentrer en caisson. Il est 21h.
On change de vêtements - coton uniquement, pour limiter au maximum les risques d'incendie (ça serait ballot avec tout l'oxygène qui y traine), on enlève nos bijoux, on s'assure de ne pas avoir de produits dans les cheveux, toujours pour les mêmes raisons... Et hop, on y va. On va suivre la table VI établie par l'armée américaine. Autant vous dire que ça rigole pô : cinq heures de caisson selon le profil suivant :
Descente à 60 pieds (18 mètres) à une vitesse confortable pour nos oreilles (si ça fait mal, on le dit, la personne qui gère le caisson à l'extérieur nous voit tout le temps grâce à une camera et elle baisse la vitesse de "descente".... Bon, il descend pas pour de vrai hein, le caisson... Il simule en étant sous pression équivalente). Une fois en bas, on met des vrais masques à oxygène (pas les masques de pédés de l'hôpital hein, les vrais, comme dans Top Gun) et hop, vingt minutes sous 100% d'O2. Pendant ce temps, on a choisi un film et hop, on lance le DVD :-)... Au bout de 20 minutes, 5 minutes de break à l'air normal. Et de nouveau 20 minutes d'O2 (petite private joke : tu vois Claire, tu croyais pas si bien dire quand tu disais que je m'étais bien oxygénée...). 5 minutes de break. 20 minutes d'O2. Et hop on remonte à 30 pieds en 30 minutes, encore sous oxygène. On passe ensuite à une heure d'O2 et 15 minutes de break. C'est là que j'ai fait pipi dans une bouteille, que le mec qui nous accompagne dans le caisson prend notre tension encore, checke notre pouls et nous demande comment on se sent, si nos taches corporelles diminuent (on les a dessinées au stylo pour voir la différence...). J'ai le plaisir de vous dire que ça marche bien hein ! Mes taches diminuent clairement. La sensation d'ortie aussi... Cool !
D'autre part, je remarque un truc délire : quand je ne suis pas sous ce masque à oxygène, mon rythme cardiaque est à 88 pulsations minute en étant relax. Des que l'on me met sous oxygène, ça tombe à 62. Or, ce n'est pas courant (j'ai demandé). En général c'est l'inverse ou alors c'est pareil... Il semblerait que ma respiration naturelle soit bien trop courte, pas assez profonde. En gros, je ne sais pas respirer sur terre... En revanche, sous l'eau, et sous oxygène, je respire tellement bien que je consomme aussi peu que les vétérans de plongée...
Hop, encore une heure d'oxygène, quinze minutes de break, une heure d'oxygène et hop on sort, deux films plus tard. Je me suis écroulée de fatigue la dernière heure malgré l'angoisse que me crée le masque (l'expiration est difficile dans ces masques et cela me donnait un sentiment d'asphyxie, déjà bien présent de par le fait d'être dans un petit espace fermé. Heureusement que c'était un caisson pour deux. Si j'avais du faire un caisson monoplace dont l'espace est similaire à celui que l'on a lors d'une IRM, je pense que j'aurais fait une crise d'hystérie... Claustrophobe comme je suis...)
De retour à l'hôpital sur le coup de 3h du matin, je trouve ma Cécé qui se contorsionne dans un canapé pas confortable et trop petit pour ses grandes jambes... Pauvre chérie... Elle a l'air encore plus cassée que moi... On prend un taxi, on rentre à l'hôtel, sachant que l'hôpital m'avait donné rendez-vous le lendemain à 14h...
Le lendemain donc, on se fait un petit déjeuner tranquille et copieux. On check out, bien décidées à retourner chez Charly qui, clairement, offre un super rapport qualité prix (on a pu comparer... Quelle merde ce Phuket...) en plus d'être un vrai papa poule pour nous et également un instructeur de plongée de plus de quarante ans d'expérience... Donc pas d'hésitation ! Allo Papa Tango Charlie, répondez nous vous cherchons !
Quand il s'agit de retourner à l'hôpital, je me sens super mal. J'ai mal partout, un peu comme les signes avant coureurs de la grippe, j'ai encore mal sous le bras, je suis crevée, vraiment, j'en mène pas large... On arrive tout de même. Le médecin me renvoie en caisson pour le même traitement. Je devais y entrer à 15h. Finalement tout est retardé car on attend des nouvelles d'un autre accident de plongée ! Un troisième ! Et on ne sait pas si son cas est plus grave que le notre et si l'une de nous deux doit laisser sa place. Finalement, ce n'est pas le cas. Entre temps, j'ai dormi dans un des lits du centre et lorsqu'on me réveille, je suis complètement HS.
Cela ne m'empêche pas de choisir mes deux films (la québecoise, elle dort tout le temps ! C'est digoulasse !), de les regarder et de rentrer, crevée et sans gros changement apparent chez Charly, sur le coup de 23h... Avec un RV à l'hôpital le lendemain à 11h... Grrrrrrr.... En rentrant j'apprends que papa a téléphoné et que Celine a décroché et lui a inventé une histoire... Je lui avais demandé de faire ça, je ne voulais pas le prévenir avant d'avoir des infos concrètes sur mon état. Les seules personnes au courant à ce stade sont Celine bien sûr, Charly, et mon frère. En rentrant, je préviens Stephanie car je sais déjà que je risque fort de ne pas rentrer le 11 novembre comme prévu...
Le lendemain, retour à l'hôpital. Celine m'accompagne parce qu'elle flippe pour elle maintenant : elle a des picotements dans les doigts depuis quelques jours. Je lui dis de nombreuses fois que je pense qu'elle somatise. Effectivement, ses picotements passent rapidement quand je vais mieux. Ce jour là, je retourne en caisson, pour deux heures seulement. En sortant, je me sens toute neuve, mes taches ont totalement disparu, je n'ai plus mal nulle part, je revis :-)
J'aborde maintenant le sujet délicat : les assurances. Ce sont vraiment tous des bâtards. Groupama (ma suppppeeeeeeeeeer mutuelle, que je vais changer dès mon retour en France m'annonce qu'ils ne prennent aucun frais médical en charge en dehors de la France). Johann, notre opérateur, me dit "oh c'est dommage, l'assurance ne fonctionne qu'en cas de souci sur le bateau, or tu as eu un souci dans le minivan..." Patrick me dit que c'est total bulls***. Nous verrons. Enfin, Visa premier (donc Europ Assistance) me dit qu'ils m'assurent dans les 90 jours du départ de France. J'ai quitté la France le 9 aout (après mon retour du Vietnam). Mon accident a eu lieu le 6 novembre, soit 89 jours après mon départ. Comme ils n'ont été prévenus que le 8, soit 91 jours après mon départ, ils sont en train de me dire qu'ils ne vont pas me prendre en charge... Patrick me dit encore que c'est des conneries et qu'il met son département juridique sur le coup... Si je dois payer moi même au final, le prix normal sera de.... (accrochez vous)... 9300 euros. Si c'est le cas, Patrick m'a dit qu'il me fera une remise de 30%... mais quand même... Bref. Croisons les doigts. Groupama assurera mon retour sur un autre vol puisque j'ai un certificat médical disant que je ne peux pas voler avant le 1er décembre... Et au moins, ils assurent le rapatriement !
Bref. A mon retour donc :
- régime
- résilier toutes mes assurances et appeler mon pote Karl en qui j'ai toute confiance pour qu'il m'assure pour tout et notamment la plongée sous marine...
- manger du saucisson, du fromage et du bon vin
Ce qui ne peut attendre mon retour : vous dire que je vous aime, vous là qui me lisez. Très fort. Et que je l'ai échappé belle. Et que je remercie ma petite Cécé pour sa présence, sa gentillesse et tout le reste ! Heureusement qu'elle était là...
Mon Visa thaïlandais expirant rapidement, je vais retourner faire un tour en Malaisie... En bus, train ou ferry :-) et je vous tiens au courant, of course !
De gros câlins à vous tous.
Nadege
PS : if any english speaking person reads this and needs a translation, let me
know...
NB : pour mes potes plongeurs, voici mes profils de plongée avec dans l'ordre : Date, time in, durée, profondeur max, profondeur moyenne. Sachez que j'ai fait mes safety stop - 3 minutes à 5 mètres - et que du slow ascent en respectant toujours mes no deco time largement, sauf une fois où il me restait 4 minutes de no deco et que mon ordi m'a crié "maintenant tu remontes !!!"). Je crois que je vais bientôt dire "vive le nitrox" :-)))
1 nov - 7:54 - 39' - 25.4 - 14.8
1 nov - 10:45 - 41' - 30 - 15.9
1 nov - 17:25 - 38' - 21 - 16.5
2 nov - 7:18 - 37' - 27.8 - 18.3
2 nov - 10:31 - 47' - 29 - 17.1
2 nov - 18:06 - 49' - 18.1 - 12
3 nov - 7:27 - 57' - 26.5 - 14.3
3 nov - 10:27 - 61' - 29 - 14.6
3 nov - 13:43 - 59' - 22.3 - 13.1
3 nov - 19:02 - 42' - 15.5 - 11.3
4 nov - 10:55 - 57' - 18.6 - 15.5
5 nov - 7:45 - 42' - 31.4 - 18.9
5 nov - 11:03 - 51' - 29 - 17.7
5 nov - 14:42 - 58' - 26.5 - 14.3
5 nov - 18:02 - 48' - 15.2 - 11.9
6 nov - 10:38 - 54' - 21.6 - 15.7
6 nov - 13:10 - 49' - 23.8 - 16.2
- comments
stephanie j'ai bien noté la liste des courses!!!!!
Ludo Je comprends engine la decompression Et la plongee. Je confirme ce n est pad pour moi.Je suis signe de terre. J aime sentir la terre dans les bois et me rouler dans la boue. Ton truc d azote etc tres peu pour moi. Vous etes fous !! :-)Enfin glad to see you're fine! Bizoos
Mini Me Putain et nous on voulait faire la teuf à ton retour bordel !!!Bon on attendra décembre alors (et je reviendrai de Besançon, j'aurai de la cancoillotte et de la saucisse de Morteau dans le frigo!Et pour Visa, tu te fous de moi non ?? quel bande de gros c... sans déconner..... vu le prix de cette satané carte ! Bwef bwef... en tout cas si t'as besoin de sous, je peux t'en prêter un peu !Des bisous !
nadegeb72 @ Steph, merci ma chérie !@ Ludo : dit-il, celui qui fait le Dakar avec un poignet cassé ! C'est toi le fou !!!
nadegeb72 @ Cha : putain. Saucisse de morteau, patates, salade verte : mon repas préféré !!! Et en plus t'auras du comté (bon ça vaut pas le gruyère mais bon..) et du morbier au lait cruuuuuuuuu ! Et oui, de la cancoilloooooootte ! Rhaaaaa !
Pascale Eh bien ma grande !! je suis désolée mais contente que tout se termine bien du coup.On peut se faire un deal à ton retour : on se met au régime toutes les deux (enfin, j'ai quand même beaucoup plus de poids à perdre que toi !), et on s'encourage... bon j'ai un peu commencé mais parfois la motivation manque (on peut se faire une bouffe toutes les deux juste avant ;-))Fais attention à toi surtout :-)Bizes
paolo ravi de voir que finalement tout c'est passe` bien ... e fanculo al russo di merda et, en passant, a mr. B aussi ... :)
gil7429 Très bien tes explications sur la physiologie (et même la pathologie) de la plongée. Tu vois le vieux Papa Charly a les mêmes réflexes que moi.Bon tout va mieux, dis moi si tu as des préférences pour le saucison et le fromage. Le vin, je sais ... St Estèphe.A bientot, Bisous
supet-toutounet P...... de b..... de m...!!!! Maintenant je sais pourquoi, il y a quelques jours, j'avais une petite voix intérieure qui avait un énorme besoin d'avoir des nouvelles rassurantes de toi.... Ma bichette surtout prends bien soin de toi, on tient a toi très fort et puis si ton blog s’arrête moi aussi je risque l'accident de décompression...Je t'??????????
Bénédicte Chère Nadège: merci pour ce récit détaillé. J'ai lu des tas de récits de plongées et d'accidents de plongée, rarement des récits aussi détaillés de gens que je connaissais! J'ai passé un peu vite sur la théorie de maladie de décompression, mais j'ai lu attentivement le reste. Et j'ai plein de questions et commentaires.D'abord: ça à l'air con de commencer comme ça, mais franchement, une des choses importantes est que tu viens de vivre une expérience désgréable, mais qui va certainement te servir une chiééééééééée plus tard. Tu as côtoyé tes propres limites en plongée et ça te donne une énorme connaissance de l'affaire. A terme, une chance en quelque sorte.Ceci dit, je ne veux pas marcher dans des terrains hors mes compétences, mais avec ce que j'ai lu, je dirais que tu as eu, en apparence en tout cas, un accident dit "imérité" (immérité?), c'est-à-dire que tu n'as pas fait pêté les règles de sécurités et donc il n'y a pas une raison évidente qui permette d'expliquer cet accident. Il vaut donc la peine d'aller chercher plus loin une, ou plus probablement plusieures, causes éventuelles. Je suis surprise que tu te fixes sur ton poids, j'espère que le médecin t'as parlé des autres causes probables, voire plus plausibles: ex, un peu en vrac: est-ce que tu as tes profiles de plongée? parce que les yoyos sont redoutables en successives.... (sinon, ok tu as 3-4 plongées par jours, mais qui ne sont pas extrêmes, moi je ne me fixerais pas là-dessus...). Autre facteur de méga-risque: la déshydratation! C'est sans doute le Winner au palmares des causes simples d'accidents de décompression pendant les vacances au soleil. Et puis le fameux "foramen ovale". Là, j'espère que les médecins t'ont parlé de ça. Et si tu l'as, vaut mieux que tu le saches: ça ne devrait pas t'empêcher de plonger, mais tu plongeras selon tes limites, et non pas selon les limites empiriques des ordinateurs de plongée.Une cause peut-être encore plus probable que l'un ou l'autre facteur: une combinaison malheureuse de tout ça. Laisse moi imaginer l'affaire, au bol: déjà la veille: une bonne soirée bien arosée (pas la cuite du siècle, mais au moins 4 verres), pas bu une chiée d'eau avant de te coucher ni le lendemain avant la plongée, des belles plongées (je ne me souviens plus combien ce jour-là) très à l'aise, avec quelques yoyo sans en avoir l'air, juste pour voir des super trucs dans des petits trous, pas eu le temps de boire sérieusement avant le début des symptomes, mais même pas soif (à force de rire, tu parles!), et puis, peut-être en plus un mini foramen que t'aurais jamais soupçonné si tu n'avais pas commencé la plongée. Avec ça, on ajoute le poids, si tu veux, mais attention: aussi probable qu'un peu de surpoids: les changements de poids! T'aurais pas déjà un peu maigri ces dernières semaines?????Bon, j'arrête là, car je risque d'avoir des messages d'insultes de la part de médecins. Et je le répète: j'espère que les médecins t'ont parlé de tout ça. Mais bon, je dois avouer: ton récit a éveillé ma curiosité, alors je me lâche un peu!En tout cas bon rétablissement et keep us informed!Plein de grosses bises,Bénédicte
ctiz et ben ma belle !!!certainement bien plus flippant d'attendre à l'hopital de Pukhet à l'entrée du caisson que sur le canap de l'hopital de Belfort !!!incroyable, je ne savais pas que l'on pouvait faire un accident de décompression sans imprudence...et heureusement qu'il y avait un caisson...plein de gros bisous et profite bien de ces semaines supplémentaires, à fond!plein d'énormes bisesà très vite
nadegeb72 @ Paolo : grazie but... who the f*** is Mr B ??@ Pascale : volontiers pour le soutien mais je reste pas tres longtemps a Paris je pense...@ Daddy : oh toi, t'es en train de me dire de venir a Brest :-))@ Ctiz : Tu m'etonnes John... Truc de fou, la pauvre et... qu'on se le dise.@ Bene : merci pour le feedback. Il se peut effectivement que l'on ait yoyote quelques fois. Je me souviens notamment d'une fois ou j'ai fait 25m, 19m, 15m, 12m puis de nouveau 17m. Je vais regarder mes profils attentivment. Pour le truc machin ovale on m'a dit que sans doute pas car mon accident est cutane et donc pas en lien avec ca... Mais a verifier. Quant a l'alcool, ma pauvre, moi je suis une stricte boire ou plonger il faut choisir.. .Donc j'ai bu une demi biere en 6 jours... Par contre un petit joint de temps en temps... Et effectivement j'ai du moins boire d'eau les deux derniers jours... Compare a mes 3 litres quotidiens des premiers jours... Possible effectivement. QUant a mon poids il est stable depuis une dizaine de mois... Mais je reflechis je reflechis :-) Merci mdame ! De bleu ! Vive les suisses !@ Claire, merci ma cherie et merci pour ton joli email en prive... Moi aussi je t'aime !!
Yves Je vois pas pourquoi tu vas si loin pour faire de telles decouvertes. Il y a un bon caisson a Brest meme, avec des docs sympas aussi!BisesY.
gil7429 C'est marrant, j'avais la même question pour Mister B. mais sans insister, j'avais pensé à une private joke !Bonjour à Yves ... bon caisson, bons médecins de la plongée à Brest, mais que le temps est médiocre et l'eau très froide. Brrrr !
gil7429 Je n'ai jamais imaginé une seconde que tu puisses ne pas venir à Brest
gil7429 @ Paolo : tu as du voir cette blague sur Internet : Sujet ECONOMIE1ère Photo : USA, Steve JOBS, Big Jobs2ème Photo : Grèce, Papandreu, No Jobs3ème Photo : Italie, M. B, Blow JobsJ'ai beaucoup ri ! et pourtant ce n'est pas drôle
LAU c'est chouette de lire les gens intelligents et généreux... Non... rien n'arrive jamais par hasard et... comme je te l'ai dit... tout ce qui ne nous tue pas ;-)love U
LAU 2000 TRUCS à te dire encore... je reviens vite... Merci en tous cas. Mais si les ap n'arrivaient qu'après des manquements de sécurité...
mavonne non je n imagine pas non plus que tu ne viennes pas à brest dedutdédecembre,il y a touTS ici pour reStaurer les accisents de pongée,et i y a ton papa spécialiste efficacede cette disciplinebON COURAGE MA BICHETTEMAMANG
cotcot Je viens de relire ta "latest entry" et j'en ai à nouveau froid dans le dos. Tout d'abord, ce qui saute aux yeux c'est, qu'une fois de plus" "le hasard n'existe pas"!Si tu n'avais pas étudié le rescue diver jamais tu aurais pu t'auto-dianostiquer comme tu l'as fait (ZERO pointé pour les médecins !!!!!!!) ( par contre BRAVO pour Céline). Elle me plait beaucoup -pas seulement parce qu'elle sait être là quand il faut et comme il faut, mais parce qu'elle est "people like us" ... votre délire sur le "phacochère-dindon" en est la preuve !!!!La prochaine fois que tu vois des italiens "porca miseria" ou pire "porca madona" n'est pas mal non plus ...Phuket, tu as l'air très bien chez Charly ... mais si tu veux, je peux demander à Claude l'adresse de sa fille Maïco qui y habite depuis une vingtaine d'années (ah!ah!ah! JOKE !!!!!!!)J'ai lu avec intérêt toute l'explication "scientifique" au sujet des plongées et il en ressort clairement que ton accident parfaitement injuste (mais, comme dirait mon amie Anne du Faÿ, "qui a dit que la vie était juste?", re-ah!ah!)Qu'est ce que le "nitrox" (je connais par ouïe-dire le "botox", mais pas le nitox)Quant à tes ventrées de saucisson, fromage, vin etc, etc je te signale que le sud-ouest est réputé pour ses confits, magrets et autres foies gras et que le vin de Bordeaux n'est pas trop dégueu ... alors, une petite virée à Casseuil ??? (après Brest OF COURSE !!!!!)
poirierfx Bjr ma Toutoune,Je rejoins Cotcot sur ta rapide analyse de la situation et des symptômes qui t’ont conduit à ton rapide diagnostique et votre prompte réaction. Bravo à vous deux et rien de tel qu’un bon sens de la répartie intellectuelle. Là encore ça te donne une longueur d’avance. Comme dit Cotcot c’est que même le médecin n’a rien vu. J’avoue moi même qu’ayant respecté toutes les règles de sécurités j’aurai pensé à tous sauf à cela.Pour t’aider à bien commencer ce fameux régime rien de tel en effet qu’une bonne gamelle. Je ne sais pas exactement quand tu rentres et pour combien de temps tu restes sur Paris. Mais si c’est suffisamment long tu es mon invitée et 6 de tes amis au choix. Je serai en ton honneur aux fourneaux et il me reste qqs bouteilles de notre excellent vin Sud Africain. Enfin, j’aimerai t’aider dans ta galère avec les assurances. Fais moi savoir qu’elle courrier il faudrait adresser au divers intervenant par voix d’avocat et je mets Caroline sur le coup. Tu obtiendras je penses une réponse favorable beaucoup plus rapide par ce biais que par le chemin traditionnelle. Ces gens là, on le sait tirent la couverture à eux sans scrupule et la seul choses qu’ils comprennent c’est un message ferme et musclé par voix juridique. En attendant je propose que ceux qui le peuvent y aillent de leurs deniers personnels. On aide sans hésiter telle ou telle association et nous n’avons pas toujours le bon reflex d’orienter nos efforts pour des gens qui nous sont très proches tel que Nadège. Mais ton frère puis Charlène ont montrés l’exemple et j’aimerai le suivre. Je contribue donc 500 euros au frais médicaux. Dis moi comment te les faire suivre ou qui payer ? Parlant de t’aider je dois saluer le courage de Céline que j’ai eu au téléphone suite à ton sms de la nuit et durant ta première décompression. Elle se voulait très rassurante et ne pas laisser paraître son stress et son inquiétude. A te lire aujourd’hui je constate néanmoins qu’elle a bien caché son jeu. Je lui suis reconnaissant de prendre si bien soin de toi. De la savoir prés de toi ma rassuré. Bon je te remercie pour cet incroyable récit (tu vois j’ai bien fini par le lire ton blog) et j’attends les noms de tes ami(e)s pour notre diner. Gros bisous à tous et à toi et Céline en particulier. FX
nadegeb72 Coucou mon FX... Comme tu es mignon ! Je te reconnais bien la... Hop hop hop, action, reaction ! Bon, comme tu le verras par le mail que je t'ai envoye, je suis - semble t-il - prise en charge mais apres moultes combats. Maintenant, ces debiles prennent vraiment leur temps. Mais bon... En tout cas, il semble que le pire cas possible soit ecarte. Cela dit, si les choses se compliquent et qu'ils sont pas gentils avec moi, je leur mettrai effectivement Caroline aux fesses... Merci pour la proposition !!Pour ce qui est du diner, c'est bien evidemment avec plaisir. Je vais en parler a mes amis pour voir qui serait dispo... des que j'aurai une date ! Entre mon absence de vision de calendrier me concernant et connaissant ton emploi du temps de ministre, c'est pas gagne ! Mais je ne vais pas me priver de tes talents de cuisinier, du Kanonkop et de la beaute de ton appartement et de sa vue... Sans parler bien sur du plaisir de passer un moment avec toi et les autres gens que j'aime ! (Je t'ai dit que j'adorais le fromage et le saucisson ? Et que je reve d'un bon pain au levain... ?)...Je vous tiens tous au courant par l'intermediaire de ce blog. En tout cas merci a toi et a tous. Ca fait du bien de se sentir entouree dans ces conditions. Gros gros bisous !Nad
poirierfx Oui ma belle, je suis vraiment heureux d’avoir le privilège, que dis-je l’honneur du premier diner à Paris. Oui c’est le retour de notre Toutoune National, de l’infatigable Globetrotteuse aux deux piles Duracell, de notre éclopée des aux profondes de l’Asie du sud, de retour du front Thaïlandais, je nomme ici Nadège Bonnard. Comme je le disais dans mon message précédent je suis heureux et après vérification avec notre invité d’honneur, de vous convier au diner que je donne demain soir 20hr a Bastille. Merci de me confirmer au plus vite ceux qui souhaitent se joindre à la soirée. Vous pouvez le faire sur ce blogue à cette même page ou sur mon portable au +33614048418 ou email : [email protected] pourrez lire sur le blog de Nadège que Europe Assistance a en effet pris en charge et organisé le rapatriement de Nadège ce jour et quelle est bien due à Paris demain lundi 13:10Aussi dans une conversation que j’ai eu suite à un rappel de Sabrina d’EA ce soir, il m’a été confirmé que l’ensemble des frais d’hospitalisation (soit plus de 10.000 euros) et de rapatriement, seront bien aussi pris en charge par l’assureur. J’apprécie les efforts fait par Sabrina pour ce rapide dénouement. Il était plus que temps. Je suis sur que Nadège, que j’ai eu ce midi au téléphone avec un bon moral sera plus qu’heureuse de vous revoir tous. Je vous embrasse,
poirierfx Erratum ; eaux profondes, Nadège Boinnard.
supet-toutounet Ce flip !!!
supet-toutounet Dis donc il serait pas un peu petit ce transat pour Cece ?
nadegeb72 Oh, léger ! :-)
nadegeb72 Je crois qu'elle a l'habitude... Et bon, ça reste l'Asie... C'est pas comme en Afrique... if you remember :-)
supet-toutounet Je vois pas pourquoi ? C'est le coucher de soleil de rêve ? La plage de ouf ? La bière relax ? La température super agréable ? Ton bronzage caramel ? Le paysage idyllique ? La meilleure copine qui prend la photo ? Le souvenir de 8 jours de plongée hallucinants ? L'impression que la vie est magnifique ?Non décidément, je ne vois pas pourquoi...