Valparaiso, le lieu de villégiature des habitants de Santiago, se rejoint sans difficulté en 2h depuis le terminal de bus. Nous entamons la visite par un petit tour sur le port, un brin touristique en ce week-end du premier novembre.

En montant vers le centre ville, nous sommes abordés par un bouquiniste qui s'adresse à nous dans un français parfait. Nous sympathisons avec Carlos, qui a vécu plusieurs années à Lyon après un long périple pour fuir la dictature de Pinochet. Il nous donne une petite astuce pour visiter la ville : prendre le bus "O", un bus local qui chemine dans les hauteurs de la ville en offrant des vues inédites, inconnues du touriste moyen. Nous remercions Carlos en lui offrant notre guide "Amérique du Sud", dont nous n'avons plus besoin.

Quelques minutes plus tard, nous sommes dans le bus qui zigzague à grande vitesse dans les quartiers populaires de Valparaiso.

L'ensemble a un petit air de "favelas", mais Carlos nous a garanti que rien ne peut nous arriver à l'intérieur du bus. Nous profitons donc des panoramas exceptionnels sur la ville.

Après ce parcours fructueux, et toujours sur les conseils de Carlos, nous nous retrouvons dans une petite rue montante, envahie par des dizaines d'artistes de quartier. Chacun est très affairé à repeindre avec application son pan de mur.

Nous revenons vers le centre en traversant un petit marché local. Puis nous retrouvons le parcours "classique" : Cerro Allegre, Cerro Concepcion, églises diverses...

Nous rentrons à Santiago à la nuit tombante, pour une dernière nuit sur place avant le départ vers la Nouvelle-Zélande