On nous avait décrit l'accès à la plage du parc où nous voulions aller comme une petite marche de 2h dans le sable. En réalité ce fut un trek de 3h à travers la jungle, dans la boue et avec certes un petit bout de plage. Isabelle dut donc troquer ses ballerines et son serre tête pour des chaussures de marches et un bandana (cf. photos de Rambo).

Apres 3h de plaintes d'Isa donc (Are we there yeeeet?) nous sommes enfin arrivés dans un camping qui nous extorqua de notre argent en échange d'un emplacement pour notre tente. Nous nous jetâmes immédiatement dans l'eau chaude des Caraïbes.

Le soir venu nous avons économisé notre argent en mangeant des sandwichs fromage-jambon (qui avaient souffert pendant le voyage). Bref, après l'effort pas de réconfort.

Le lendemain, non satisfaits de notre effort de la veille nous nous sommes mis en route pour Pueblito: en théorie, un petit village à 2h de marche du camping. De nouveau, Colombiens gros mitos : on est arrivés au village après une escalade de 3h dans des rochers, un milieu hostile, et Isabelle qui commençait à douter de l'existence du village. Heureusement, le chemin était parsemé de panneaux censés mentionner l'avancée du chemin parcouru (en %). En réalité on a fait 40% en 30 minutes et les 60 restants en 2h30.

Sydney Fox et Indiana Jones dans l'âme nous sommes tout de même arrivés en haut, piscine dans le dos, pour voir qu'il ne restait en fait pas grand chose du petit village...

Nous rentrâmes donc vite au camping, motivés par l'idée d'une baignade et d'un dîner bien mérités. La baignade fut de courte durée car un caïman s'est joint à nous et le dîner fut annulé en raison de pluies diluviennes, rendant impossible (ou presque étant donné notre état de fatigue) l'accès au resto...

Finalement, le lendemain, après avoir enfin profité de la plage toute la journée et, en bons touristes, avoir pris des gros coups de soleils, nous avons profité d'un dîner excellent!

Le lendemain nous sommes finalement rentrés pour passer une dernière nuit dans notre petit village de pêcheurs. Préparés pour le trek, contrairement aux riches glandus qui se sont payé un bateau pour le retour, nous avons mieux supporté la marche. Nous avons même marché les derniers 4km sur du bitume qu'à l'aller nous avions fait en auto-stop. Arrivés nous avons encore profité de la piscine et avons passé la soirée avec deux autres couples de français.